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Junior, 13 ans, est une Star… mais il déteste ça ! Il décide d'échafauder un plan pour se faire virer.
Le dernier volet de la trilogie « Les enfants du désastre » se déroule en 1940.
Plusieurs destins se croisent :
• Louise (la petite fille qui joue avec Edouard Péricourt dans Au revoir là-haut). Elle a 30 ans, est institutrice et parfois serveuse dans le bar d’en face. Par des circonstances incroyables, Louise va découvrir un secret de famille, bien gardé par sa mère entre autres… Cette découverte la pousse à partir à la recherche de la vérité.
• Deux soldats, Gabriel, intègre et droit, et Raoul, petit escroc et grand débrouillard, se retrouvent liés dans la fuite. Ils désertent mais se font emprisonner, mais tentent de s’enfuirent à nouveau…
• Et puis il y a ce personnage intriguant, Désiré, qui endosse de multiples costumes : médecin, instituteur, pilote d'avion, avocat, curé et agent au Ministère de l'Information.
• Et bien d’autres encore…
C’est pendant la période d’exode de la seconde guerre mondiale que ces personnages vont finir par se croiser.
L’ambiance est décidemment encore différente dans ce dernier volet, mais les personnages sont toujours aussi attachants et complexes.
(Carine - Club de lecture)
La journaliste Sonia Devillers revient sur l’histoire de ses grands-parents roumains et juifs immigrés à Paris dans les années 1960.
Conservatrice et antisémite dans les années 1930 la Roumanie devient l’alliée de l'Allemagne lors du pogrom de Bucarest en 1941. Pendant quatre ans un antisémitisme violent va faire rage dans le pays, avec des centaines de milliers de juifs déportés ou exécutés. Passée du côté des Alliés pour les neuf derniers mois de la guerre, la Roumanie se convertit au communisme dès la fin du conflit.
Le nouveau régime va taire rapidement les exactions commises envers les juifs pendant la guerre.
Mais progressivement, en une dizaine d'années, va exploser une nouvelle émergence de l'antisémitisme, telle que les grands-parents de Sonia Devillers n'auront plus d'autre choix que de quitter la Roumanie avec leurs deux filles et une grand-mère.
Cependant la Roumanie est fermée et la Securitate fait en sorte que personne ne sorte du pays. Alors, reste le recours à un passeur. Un passeur qui se fait payer, évidemment. Mais qui a élaboré un procédé plus complexe, et très certainement plus rémunérateur : échanger des milliers de Juifs contre des cochons, pour pallier l’inaptitude du régime à nourrir sa population.
Richement documenté, l’ouvrage alterne finement entre les faits historiques issus des recherches de l’auteur dans les archives roumaines et les réflexions plus personnelles concernant la personnalité de ses grand-parents et l’expérience de l’arrachement qu’a représenté l’exil de toute cette famille dans les années 1960.
(Muriel - Club de Lecture)
Mathilde est une tueuse à gages hors pair ! Mais aujourd’hui Mathilde a 63 ans et elle n’est plus à l’abri d’un petit trou de mémoire ou deux…
Dans une écriture âpre et poétique, Cécile Coulon décrit la noirceur des hommes à travers les yeux d'un guérisseur convoqué au chevet d'un enfant dans une campagne reculée. En une nuit, celui qui parle "la langue des choses cachées" fait éclater un secret de famille et tente de réparer les erreurs du passé.
Sarah, libraire dans un petit village de Charente, peine à joindre les deux bouts. Alors, quand un ami lui propose un arrangement pour le moins très rémunérateur, elle hésite à peine avant d’accepter.
C’est entendu : elle hébergera Maxime Maréchal, acteur aussi célèbre pour ses rôles de Bad Boy que pour ses incartades avec la justice.
Une rencontre émouvante entre deux êtres que tout oppose mais unis par un même désir : celui de vivre leurs rêves.
Entrez dans un monde où tout devient possible.
J’ai bien aimé la surabondance de livres dans cette petite librairie : on se perdrait au milieu pour n’en pus ressortir.
(Arlette - Club de lecture)
L'auteur, un anthropologue, part à la découverte de la ZAD de Notre-Dame-des-Landes.
Le projet d’aéroport a été abandonné mais des gens se battent toujours contre la police. Qui sont-ils ? Pourquoi ? Que se passe-t-il vraiment sur ce tout petit territoire rural ?
L’auteur découvre une société bien décidée à vivre une autre relation au monde qu’il soit végétal, animal ou humain.
Des textes documentés, des dessins surprenants, parfois simples dans le trait, parfois très artistiques et un bel humour.
Même si l’auteur prend position, il reste ouvert et compréhensif.
C’est aussi un très bel hommage, à ces anonymes qui, chaque jour, crée des liens fraternels entre eux, avec les autres et cherchent d’autres façons de vivre plus respectueuses de la vie.
(Monique - Club de Lecture)
Vive l'utopie libre !!!
Cri du cœur de l'auteuse qui de répétitions en redites rêve comme un chevalier errant dont la monture est le Mot. Très jolis pour certains.
L'auteuse nous entraîne sur les chemins escarpés de la liberté. Don Quichotte embrochait/étripait les idées/diktats de l'Inquisition et ses sbires. Marxiste avant l'heure il voulait une justice indépendante de la richesse ou du pouvoir. Les textes ici prennent une virulente défense de cet utopiste, battu, rossé, jeté bas, mais toujours digne sur sa Rossinante. En s'égarant de Kérouac à Faulkner en passant par Spinoza et Mandela à la chasse de l'idéal ( ???), les pages se lisent assez difficilement mais quel plaisir de rêver à une une liberté universelle... Dans un univers du 15/16ème où régnaient la terreur, l'injustice au profit des puissants et des riches. Tout ce que Notre utopiste voulait combattre/éradiquer.
Et, aujourd'hui, le monde a t-il vraiment changé ? Il n'y a plus de gens en bas et d'autres en haut ?
En reprenant Coluche : tous les hommes sont égaux, mais l'égalité n'est pas la même pour tous.
Qu'en est t-il de l'Homme Libre que voulait JJ Rousseau ?
Livre à lire au calme...
PS : savourer L,Homme de La Mancha de Jacques Brel...
(Serge - Club de lecture)
Un livre assez facile à lire mais qui pose de sérieux problèmes de conscience.
Le héros recherche ses parents biologiques à la mort de ses parents adoptifs. Sa pérégrination se montre assez simple, beaucoup plus simple que le résultat... Un proverbe (malgache?) nous dit : si tu ne sais pas où tu vas, tu dois savoir d'où tu viens.
Il s'avère être le fruit d'une relation incestueuse entre un frère et une sœur ; et, plus loin, nous apprenons que des ossements d'enfants ont été enterré discrètement dans un parc..
Si l'inceste est réprouvé par notre civilisation, qu'en est il d'Isis et Osiris, pourtant considérés comme des Dieux ? Et comment Adam et Eve (3 ou 9 enfants selon les versions du Nouveau Testament) ont-il pu créer tout un monde ? Parthénogenèse ?
L'inceste n'est acceptable qu'entre des 'gens' hors du commun ?
Enfin, s'il y a amour profondément partagé entre deux êtres, l'inceste doit-il être considéré comme immoral ?
Et pour finir, notre héros apprend à la mort seulement de sa mère adoptive sa situation. La vérité l'entraîne donc vers une découverte particulièrement affligeante. Doit-on toujours dire la vérité ?
Le lecteur en sort assez troublé...
(Serge - Club de lecture)
Nous sommes en Italie dans les années 80.
Elba nait et vit avec sa mère dans le « monde-à-moitié », un asile psychiatrique. Et puis sa mère disparait. Même si Elba est saine d’esprit, elle grandira dans cette institution parmi les « fêlés » où elle passe son temps à noter dans son carnet les différentes maladies et symptômes qu’elle observe pour tenter de découvrir sa propre maladie.
L’arrivée du docteur Fausto va bouleverser d’abord son quotidien puis sa vie. Il se bat pour la fermeture des asiles et prend Elba sous son aile.