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Les coups de cœur
2 juilllet 2022 : braquage d’une bijouterie à Genève. « La Cagoule » et « La Casquette » disposent d'exactement sept minutes pour perpétrer ce hold-up parfaitement huilé. Mais l’auteur interrompt brusquement le braquage pour revenir 20 jours en arrière, en compagnie de deux couples que tout sépare. Les Braun, modèle de famille idéale et leurs voisins, qui leur vouent une fascination presque malsaine. Au gré des allers-retours dans le passé, et de rebondissements en rebondissements, les pièces du puzzle s’imbriquent jusqu’à ce fameux braquage…
Un polar addictif, dans lequel l'auteur nous manipule avec brio jusque dans les dernières pages.
Mathilde est une tueuse à gages hors pair ! Mais aujourd’hui Mathilde a 63 ans et elle n’est plus à l’abri d’un petit trou de mémoire ou deux…
Dans ce deuxième opus, Margaret Atwood raconte la suite de La Servante écarlate.
Quinze ans après, le régime patriarcal totalitaire a toujours la mainmise sur le pouvoir mais la corruption est de mise dans la sphère des décideurs.
On suit les récits de trois personnages : Tante Lydia (qui raconte la naissance de ce gouvernement, déjà présente dans le 1er tome) ; Agnès Jemima (fille d’un Commandant et future Epouse) et au Canada libre, Daisy jeune adolescente immigrée de Gilead, qui vit au sein d’une famille protégeant les réfugiés de Galaad (Gilead dans le premier tome) via l’association « Mayday ».
Suite logique mais moins percutante, on retrouve l’atmosphère du premier tome.
(Catherine - Club de Lecture)
Dans un village près du lac d’Annecy, une jeune femme est retrouvée morte. Immédiatement, les soupçons se portent sur Antoine, un loser, éternel adolescent. Connu de tous les habitants, il est jugé instable, même par sa propre famille mais inofensif. Se déploie alors un roman choral, dans lequel les points de vue de chacun des habitants du village s’expriment. Au fur et à mesure de l’enquête, et alors qu’Antoine, que tout accable, prend la fuite, les rapports de force, de pouvoir et de domination entre les hommes, entre les hommes et les femmes et entre les familles se dévoilent. Finalement, peu importe l’issue de l’enquête : ce roman aux faux airs de roman noir est un prétexte pour dépeindre les rapports sociaux qui régissent le quotidien de ce village, et plus largement de notre société.
Le dernier volet de la trilogie « Les enfants du désastre » se déroule en 1940.
Plusieurs destins se croisent :
• Louise (la petite fille qui joue avec Edouard Péricourt dans Au revoir là-haut). Elle a 30 ans, est institutrice et parfois serveuse dans le bar d’en face. Par des circonstances incroyables, Louise va découvrir un secret de famille, bien gardé par sa mère entre autres… Cette découverte la pousse à partir à la recherche de la vérité.
• Deux soldats, Gabriel, intègre et droit, et Raoul, petit escroc et grand débrouillard, se retrouvent liés dans la fuite. Ils désertent mais se font emprisonner, mais tentent de s’enfuirent à nouveau…
• Et puis il y a ce personnage intriguant, Désiré, qui endosse de multiples costumes : médecin, instituteur, pilote d'avion, avocat, curé et agent au Ministère de l'Information.
• Et bien d’autres encore…
C’est pendant la période d’exode de la seconde guerre mondiale que ces personnages vont finir par se croiser.
L’ambiance est décidemment encore différente dans ce dernier volet, mais les personnages sont toujours aussi attachants et complexes.
(Carine - Club de lecture)
Un vieil homme se retrouve face à un juge. Le juge est jeune et interroge le passé du vieil homme pour se forger son intime conviction. Petit à petit, l’interrogatoire cède la place à une discussion sur l’engagement, l’amitié, la trahison, la justice.
Assez vite, je me suis mise à la place du vieil homme et j’ai ressenti beaucoup d’impatience quant à l’issue de l’interrogatoire. Va-t-il être remis en liberté ? A la prochaine page ou bien jamais ? Le personnage principal, ce vieil homme, lui, au contraire , laisse les évènements se dérouler avec beaucoup de détachement et ce, jusqu’à la fin.
Très belle écriture. Les sujets abordés sont traités avec beaucoup de finesse et de complexité.
(Monique - Club de Lecture)
Un monde magique, des rencontres inoubliables, de grandes aventures et des situations rocambolesques, bienvenue à Maverick ! C'est incroyable et c'est drôle !
Au début était le verbe…
Lève-toi et marche, a/aurait-on dit il a deux millénaires environ.
Ce roman n'a rien de bien nouveau dans la petit monde littéraire (voir Le Cercle des Poètes disparus), mais il est tellement présent à nos esprits et tellement français (ou francophile) que le lire est un plaisir jusque-là dernière page.
Bien sûr, ce roman n'est qu'une invention et ne saurait se rapprocher d'une situation réelle.
Dans un petit lycée du fin fond de la province, une prof de français très peu conformiste (la prof). La trentaine. Elle a l'idée bizarre de s'éloigner des bases rigides de l'instruction publique pour éveiller les jeunes (16/17 ans) à leur devenir et leur faire comprendre qu'ils sont meilleurs qu'ils ne croient. Des milieux sociaux différents, mais très basiques, les règles de l'instruction, certains éducateurs, les ont conditionnés à n'être que des nuls ou des bons à rien.
Et là, tout change... et nos quatre élèves (les autres sont partis) commencent à voir le jour se pointer, mais très difficilement. Qu'il est dur de devenir bon, de pulvériser l'armure du quotidien, de réfléchir par soi-même !!! Qu'il est dur d'affronter sa famille (quand il y en une), le Dirlo et ses idées bétonnées (sa mauvaise foi aussi), ses labadens.
Ajoutez à cela les premiers émois du corps et l'incompréhension de soi-même. Alors, les autres...
Le héros de l'histoire ? Immatériel.
Le verbe, le mot, et finalement le bonheur de croire en soi, d'être quelqu'un.
(Serge - Club de Lecture)
Junior, 13 ans, est une Star… mais il déteste ça ! Il décide d'échafauder un plan pour se faire virer.
Absurde et grinçant
Un roman noir déjanté dans lequel prend place une galerie de personnages haute en couleur. Dans le petit village français de St Piéjac, qu'est-ce qui peut bien relier le britannique Connor Digby et la truculente Marceline, détestés par tous les habitants du village, tous des chasseurs passablement avinés ? Un roman divertissant mais on se demande où l'auteur veut en venir...
(Muriel - Club de lecture)