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Les coups de cœur
Le jour où le soleil ne s'est plus levé est un livre encré de coeur, d'amitié, d'amour et de larmes. Découvrez-y l'histoire émouvante de Nate et son groupe d'amis.
Cité-état Tevanne enluminée : la magie actionnée par les "Siggilums" permet, entre autres, de se déplacer grâce aux "Sceaux". Enclavés, les 80% de maisons marchandes (riches aux nombres de 4) dirigent et écrasent les 20% restants (les pauvres) dans des lieux désignés comme "Communes".
Sancia Grado est une jeune filles enluminée, esclave en fuite, qui, grâce à son don (mains nues elle fait revivre la vie des objets qu'elle touche), vole sur commande. Sa prochaine mission : dérober une boîte dans un entrepôt de haute sécurité sans ouvrir celle-ci. A la James Bond elle réussit son vol. Mais, trop curieuse, tout ne se passe pas comme il avait été convenu !
Poursuivie, elle recherche des partenaires afin de survivre.
C'est une trilogie. Les personnages sont touchants et l'intrigue originale. Et malheureusement, comme beaucoup de Fantasy, il nous manque une carte géographique pour se situer.
Série de Fantasy sur le même thème : L'homme Rune de Petere V. Brett
(Catherine pour Le club de lecture)
Pina est une petite fille d’une fratrie de 8 enfants qui habite Papeete. Au travers de cet enfant nous découvrons le dos de la carte postale, son entourage familial, le quartier, la ville, l’île de Tahiti et les autres îles.
La vie est difficile. Le regard de cette petite fille fait ressortir la difficulté des tahitiens face au chômage, la non-éducation, les transports de fortune, les routes défoncées. Une pauvreté où se rajoute l’alcool, la drogue, la violence… L’auteur aborde également le thème des essais nucléaires et des traitements des maladies qui en découlent. Mais Pina parle également de la beauté de l’île, des manifestations, du sursaut démocratique vite étouffé. Il s’agit d’un livre « dénonciation ».
(Monique - Club de lecture)
« Les papillons noirs » est d’abord une série TV qui met en scène un écrivain (Mody) avec un tueur en série qui lui demande d'écrire ses mémoires ; ce roman est donc celui rédigé par Mody.
On y retrouve Albert et Solange, deux enfants de la deuxième guerre mondiale : un orphelin et une fille de tondue, qui grandissent sans amour dans une petite ville de province, rejetés par tous. Albert est fou amoureux de Solange. Il l'aime tant qu'il est prêt à tout pour elle, y compris tuer. Car Solange est si naturellement belle que « personne ne sait faire ça mieux qu'elle, attirer les regards sans faire le moindre effort. » Et des regards, elle en attire beaucoup… Trop. « C'est toujours pareil. Il a ses mains sur elle. Son corps sur elle. Je sens monter la rage. » Alors Albert prend sa défense, la protège de ceux qui cherchent à abuser d'elle, grâce à leur paire de ciseaux de coiffeurs.
Ce qui était au départ un moyen de défense devient un jeu. Un jeu dont Albert accepte les règles malgré le danger et le dégoût. Solange est-elle heureuse pour autant ? La jeune femme est très secrète, parle peu.
Un récit à la première personne, celui d'Albert, entrecoupé parfois de pages en italique, à la troisième personne, pour raconter Solange comme détachée d'elle-même.
Quand elle s'exprime on sent beaucoup de souffrance enfouie.
C'est sordide, cruel, grinçant, et pourtant, ça donne le sourire. Un roman noir addictif !
(Muriel - Club de Lecture)
Qu’est-ce qui relie Alexis Belcour, médecin généraliste du 14e arrondissement de Paris, Victor Mayer, champion de hockey sur glace, Jean-Louis et Catherine Berthier, couple de retraités parisiens, Serge Dufour VRP, Julia Prevost, jeune maman ainsi que Manon, Leïla, Hugo, Dylan et Enzo ?
Ils ont pris place à bord du train de nuit n°5789 qui relie Paris à Briançon. Le lecteur découvre au fil du trajet une galerie de personnages aux histoires de vie ordinaires auxquels il finit par s’attacher. Pourquoi sont-ils à bord de ce train, qu'espèrent-ils de leur voyage ? Qui les attendra sur le quai à Briançon ? Y a aura-t-il même quelqu'un pour les attendre ? Dès les premières pages, Philippe Besson nous indique que « certains seront morts au lever du jour. »
Avec beaucoup de justesse, Philippe Besson réussit à saisir la poésie des rencontres fortuites le temps d’un trajet en train de nuit. jusqu’au dénouement final.
(Muriel - Club de lecture)
Basile, inventeur au génie décalé, vient d’ouvrir une boutique comme il n’en existe pas : Le Bazar du Zèbre à pois. Objets provocateurs.
Un soir, le carillon de la porte d’entrée retentit, un grand ado apparaît, voilà Arthur, Arth’ pour les intimes, qui exprime ses colères à ciel ouvert grâce au Street Art, fâché qu’il est avec le système qui n’a pas l’air de vouloir lui laisser une place… au grand désespoir de sa mère Giulia, « nez » talentueux.
Mettez certaines personnes en présence : il ne se passe rien.
Mettez-en d’autres ensemble et, soudain, c’est un feu d’artifice.
Message de l’auteure : nous avons tous des talents, même cachés, et une singularité.
Un livre qui fait du bien.
(Arlette - Club de lecture)
Une petite ville très tranquille comme il en existe beaucoup en France.
Heureusement, une harpie veille au grain : pas d'écarts. La ligne droite...
Arrive un hurluberlu (Basile - hyper compétent en Intelligence Artificielle) qui ouvre une boutique qui ne vend que des trucs, des machins et des bidules électroniques, qui, d'après leur créateur, ne servent qu'à ouvrir l'esprit et muscler le cerveau droit... L'imagination au pouvoir !!!
Un simple larcin d'ado (Arthur) va, en peu de temps, créer un vent d'animosité entre les gens bien pensant et les curieux qui commencent à faire tourner la boutique et les vieilles idées. Mais aussi révéler les possibilités de créativité de notre ado et de ses copains d'école.
Guilia : mère d'Arthur. Elle est employée comme 'nez' dans une entreprise de sous-traitance de création de parfums pour le compte de grandes entreprises. Tout est 'carré'.
Au-delà de l'amourette hollyvoudienne, avec une happiande, of course, l'Auteuse nous mitonne un affrontement entre les Figés et les Créatifs. Notre harpie utilise avec une parfaite mauvaise foi les médias à sa disposition. Si cela n'a pas d'utilité matérielle, pourquoi s'y intéresser, l'acheter ? Il faut préserver la tranquillité des habitants !
Peut-on s'évader du carcan de nos habitudes ? Comment devenir créatif ? Où se trouve la limite (si limite il y a) entre le rationnel et l'irrationnel ?
Une histoire presque vraie passée à la moulinette de l'humour.
(Serge - Club de lecture)
Un roman à plusieurs couches, bien construit mais plus le lecteur avance, plus il sombre dans l'effroyable...
Il s’agit d’un roman très orienté sur l’aspect psychologique et les effets de certain traumatisme.
(Carine - Club de lecture)
Un cherche et trouve magnifiquement coloré qui nous fait voyager dans dix galaxies renversantes !
Vive l'utopie libre !!!
Cri du cœur de l'auteuse qui de répétitions en redites rêve comme un chevalier errant dont la monture est le Mot. Très jolis pour certains.
L'auteuse nous entraîne sur les chemins escarpés de la liberté. Don Quichotte embrochait/étripait les idées/diktats de l'Inquisition et ses sbires. Marxiste avant l'heure il voulait une justice indépendante de la richesse ou du pouvoir. Les textes ici prennent une virulente défense de cet utopiste, battu, rossé, jeté bas, mais toujours digne sur sa Rossinante. En s'égarant de Kérouac à Faulkner en passant par Spinoza et Mandela à la chasse de l'idéal ( ???), les pages se lisent assez difficilement mais quel plaisir de rêver à une une liberté universelle... Dans un univers du 15/16ème où régnaient la terreur, l'injustice au profit des puissants et des riches. Tout ce que Notre utopiste voulait combattre/éradiquer.
Et, aujourd'hui, le monde a t-il vraiment changé ? Il n'y a plus de gens en bas et d'autres en haut ?
En reprenant Coluche : tous les hommes sont égaux, mais l'égalité n'est pas la même pour tous.
Qu'en est t-il de l'Homme Libre que voulait JJ Rousseau ?
Livre à lire au calme...
PS : savourer L,Homme de La Mancha de Jacques Brel...
(Serge - Club de lecture)
L’histoire se déroule en 1686 à Amsterdam. Nella, 18 ans, est mariée à Johannes, un riche marchand beaucoup plus âgé et qu’elle n’a rencontré qu’une fois. Cette jeune fille arrive dans sa nouvelle maison pleine d’espoir et curieuse de découvrir la vie de femme mariée. Malheureusement, elle découvre une belle-sœur très froide et autoritaire, une servante effrontée, un domestique noir et aussi un mari absent. Johannes offre à sa femme une maison de poupée en guise de cadeau de mariage. Nella fait donc appel à un miniaturise pour la meubler. Mais en recevant les créations de cet étrange artisan, Nella découvre les petits secrets de la famille où elle vient de s’installer. On découvre ici la vie sociale d’Amsterdam au 17ème siècle et une population très puritaine. Un vrai coup de cœur. Tous les personnages sont forts et attachants